
This is almost as bad as smelling a tranny... 😩 Incendies dans les Prairies - Montréal a la pire qualité de l’air au monde L’épais smog qui plane dans le ciel ne ment pas : la fumée diffusée par les incendies de forêt des Prairies canadiennes plombe la qualité de l’air à Montréal et dans le sud du Québec. Montréal avait la pire qualité de l’air au monde samedi, loin devant les villes de Jakarta et Kinshasa, avec pas moins 112,1 microgrammes de particules fines par mètre cube. On considère la qualité de l’air mauvaise à partir de 35 microgrammes. Environnement Canada a émis un avertissement en matinée recommandant aux résidants du sud du Québec de limiter leurs sorties à l’extérieur. L’avis touche notamment la grande région de Montréal, ainsi que les régions de l’Estrie, de Lanaudière, de la Mauricie et du Centre-du-Québec. « On a remarqué que la concentration de polluants a été très élevée à partir [de vendredi] soir », explique Amélie Bertrand, météorologue chez Environnement Canada. Faute de vent pour balayer les particules fines, le smog restera dans l’air jusqu’à samedi soir. La qualité de l’air redeviendra acceptable dans la nuit de samedi à dimanche, « mais on n’exclut pas la possibilité d’autres épisodes moins intenses au courant de la semaine », ajoute Amélie Bertrand. Chaleur accablante Des avertissements de chaleur sont également en vigueur dans le sud du Québec pour les journées de dimanche, lundi et mardi, particulièrement à Montréal, à Laval, dans une partie des Laurentides et en Montérégie. La chaleur se maintiendra tout le week-end, avec des températures de plus de 30 °C et un humidex de 40. Les nuits seront « particulièrement inconfortables », avec des températures minimales de plus de 20 °C, précise Environnement Canada. La chaleur extrême peut avoir des effets sur la santé. Environnement Canada suggère par ailleurs de prendre des nouvelles des personnes qui vivent seules et des personnes âgées durant les périodes de chaleur extrême. Il faut notamment surveiller les premiers signes d’épuisement dû à la chaleur ainsi que les maux de tête et étourdissements pour éviter un coup de chaleur. « En cas de chaleur extrême et de mauvaise qualité de l’air, la priorité est de rester au frais », rappelle Environnement Canada. Quoi faire quand la qualité de l’air est mauvaise ? En raison de la mauvaise qualité de l’air, Santé Québec recommande aux personnes vulnérables (enfants de moins de 5 ans, femmes enceintes, aînés de 65 ans et plus, personnes souffrant de maladies respiratoires, cardiaques ou de diabète) d’éviter toute activité physique intense à l’extérieur et de privilégier les espaces intérieurs. La population générale (âgée de 5 à 64 ans) est également invitée à réduire ou à reporter ses activités essoufflantes en plein air, surtout en cas de symptômes. Le port du masque N95 à l’extérieur peut réduire l’exposition aux particules fines et peut être bénéfique aux personnes qui souffrent d’asthme ou d’une autre maladie respiratoire. Pour assurer une bonne qualité de l’air à l’intérieur, le public est invité à fermer les fenêtres et les portes extérieures tant que la température ne génère pas de grand inconfort. « La chaleur est généralement plus dommageable pour la santé que la mauvaise qualité de l’air », précise Santé Québec. Or, pas besoin d’éteindre les climatiseurs ou les thermopompes, puisque ces appareils disposent d’un filtre à air. La santé publique recommande toutefois d’éteindre les échangeurs d’air et de réduire l’apport d’air extérieur des systèmes de ventilation centraux. Les purificateurs d’air portables équipés de filtres HEPA peuvent améliorer la qualité de l’air intérieur, à condition d’être bien choisis, utilisés et entretenus.